Les démarches

Règlement général ACERBOIS

ACERBOIS est organisme certificateur de produits au sens de l’article L 115-27 du code de la consommation. ACERBOIS atteste de la conformité des produits aux caractéristiques décrites dans le programme de certification propre à chacune de ses marques.

Le programme de certification de chaque marque est constitué du présent Règlement Général ACERBOIS, commun à tous les référentiels, et du référentiel de certification spécifique à chaque marque.

 

Consultez le référentiel ACERBOIS

Entreprises et industriels du bois lamellé, la certification assure vos clients et partenaires de la qualité de vos productions. Pour obtenir la marque ACERBOIS sur vos produits, découvrez les conditions à remplir dans les référentiels de certification.

 

1.1.Définition

Ce référentiel de certification volontaire précise les conditions complémentaires aux dispositions du Référentiel Général ACERBOIS, selon lesquelles le droit d’usage des marques ACERBOIS GLULAM (bois lamellé collé) ou ACERBOIS BMR (bois massifs reconstitués) est délivré, maintenu ou retiré.

Appliquées à des éléments à usages structuraux, les marques ACERBOIS GLULAM et ACERBOIS BMR attestent de la conformité de ces produits aux spécifications techniques définies dans la partie 2 du présent référentiel, en garantissant notamment que la fabrication est assujettie à des contrôles internes pertinents et efficaces.

Le fabricant doit être en mesure de prouver sa conformité à l’EN14080:2013. Un certificat de constance des performances en cours de validité satisfait cette exigence.

 

1.2.Champ d’application

Les produits entrant dans le champ d’application sontlesbois lamellés collés(y compris en bloc ou refendu) ainsi quelesbois massifs reconstitués, tels que définis dans le chapitre 1 de l’EN 14080:2013.

1.2.1.Bois lamellé collé

Le présent référentiel est applicable au bois lamellé collé fabriqué à partir des essences de bois de résineux énumérées au §5.5.2 de l’EN 14080:2013 ou de peuplier, et constitué d’au moins deux lamelles (panneautéesou entières), d’épaisseur comprise entre 6 mm et 45 mm (inclus). Les sections transversales maximales des lamelles sontdéfinies au § 2.4.1.1du présent référentiel.

1.2.2.Bois lamellé collé en bloc

Le présent référentiel est applicable au bois lamellé collé recollé par bloc, par le chant ou par la face. Leprofil transversal duproduit final obtenu peut être rectangulaireou ovoïdal.

1.2.3.Bois lamellé collé refendu

Le présent référentiel est applicable au bois lamellé collé refendudans la limite de la définition exprimé au § 5.1.7 de l’EN14080:2013.

1.2.4.Bois massif reconstitué

Le présent référentiel est applicable au bois massif reconstitué fabriqué à partir des essences de bois de résineux énumérées au § 5.5.2 de l’EN 14080:2013 ou de peuplier, et constitué d’au moins deux lamelles entières, d’épaisseur comprise entre 46 mm et 85 mm (inclus). Les largeurs maximales des lamelles sont limitées à280 mm. La figure 9 de l’EN 14080:2013 donne des spécifications dimensionnelles supplémentaires.

Textes réglementaires

Les produits rentrant dans le champ d’application de ce référentiel doivent être conformes aux spécifications techniques del’EN14080:2013.

Tous les documents de référence cités dans ce référentiel sont les versions ci-après : FD P 20-651, Durabilité des éléments et ouvrages en bois (juin 2011)
 
  • NF B 52 001, Règles d’utilisation du bois dans la construction – Classement visuel pour l’emploi en structures des bois sciés français résineux et feuillus – Partie 2 : méthode alternative pour le bois massif entrant dans la fabrication de bois lamellé collé BLC et de bois massif reconstitué BMR (2018)
  • NF B 50 105-3, Durabilité du bois et des produits à base de bois. Bois massif traité avec produit de préservation – Partie 3 : Performances de prévention des bois et attestation de traitement – Adaptation à la France métropolitaine et aux DOM (octobre 2014)
  • DTU 31.1, NF P 21-203-1 / A2, Travaux de bâtiment – Charpentes et escaliers en bois – Partie 1 :
    Cahier des Clauses Techniques (CCT) (juin 2017)
  • DTU 31.1, NF P 21-203-1 / A1, Travaux de bâtiment – Charpentes et escaliers en bois – Additif à la norme NF P 21-203-1 de mai 1993 (juin 2017)
  • DTU 31.1, NF P 21-203-2 / A1, Travaux de bâtiment – Marchés privés – Charpentes et escaliers en bois – Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (juin 2017)
  • NF P 21-400, Bois de structure et produits à base de bois- Classes de résistance et contraintes admissibles associées. (avril 2012)
  • DTU P 21-701, Règles CB 71, Règles de calcul et de conception des charpentes en bois (mars 1971)
  • EN 301, Adhésifs de nature phénolique et aminoplaste, pour structures portantes en bois — Classification et exigences de performances (novembre 2017)
  • EN 302-1, Adhésifs pour structures portantes en bois — Méthodes d’essai — Partie 1 : Détermination de la résistance du joint au cisaillement en traction longitudinale (mai 2013)
  • EN 302-2, Adhésifs pour structures portantes en bois — Méthodes d’essai — Partie 2 : Détermination de la résistance au délaminage (septembre 2017)
  • EN 302-3, Adhésifs pour structures portantes en bois — Méthodes d’essai — Partie 3 : Détermination de l’influence de l’attaque d’acide des fibres de bois, résultant de traitements cycliques de température et d’humidité sur la résistance à la traction transversale (septembre 2017)
  • EN 302-4, Adhésifs pour structures portantes en bois — Méthodes d’essai — Partie 4 : Détermination de l’influence du retrait du bois sur la résistance au cisaillement (mai 2013)
  • EN 302-5, Adhésifs pour structures portantes en bois — Méthodes d’essai — Partie 5 : Détermination du temps d’assemblage maximal dans des conditions de référence (mai 2013)
  • EN 302-6, Adhésifs pour structures portantes en bois — Méthodes d’essai — Partie 6 : Détermination de la durée conventionnelle de maintien sous pression (mai 2013)
  • EN 336, Bois de structure – Dimensions, écarts admissibles (décembre 2013)
  • EN 338, Bois de structure – Classes de résistance (juillet 2016)
  • EN 335, Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois – Classes d’emploi : Définitions, applications au bois massif et aux matériaux à base de bois (mai 2013)
  • EN 350-1, Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois – Durabilité naturelle du bois massif
      Partie 1 : Guide des principes d’essai et de classification de la durabilité naturelle du bois (octobre 2016)
  • EN 350-2, Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois – Durabilité naturelle du bois massif
       Partie 2 : Guide de la durabilité du bois et de l’imprégnabilité d’essences de bois choisies pour leur importance en Europe. (octobre 2016)
  • EN 384, Bois de structure – Détermination des valeurs caractéristiques des propriétés mécaniques et de la masse volumique (2016)
  • EN 408 + A1, Structures en bois – Bois de structure et bois lamellé-collé – Détermination de certaines propriétés physiques et mécaniques (septembre 2012)
  • EN 599, Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois – Efficacité des produits préventifs de préservation du bois établie par des essais biologiques – Partie 1 : spécification par classe d’emploi – Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois – Efficacité des produits préventifs de préservation du bois établie par des essais biologiques (2014)
  • EN 927-1, Peintures et vernis – Produits de peinture et systèmes de peinture pour le bois en extérieur – Partie 1 : classification et sélection (avril 2013)
  • NF EN 927-2 Peintures et vernis – Produits de peinture et systèmes de peinture pour le bois en extérieur – Partie 2 : spécifications de performance (octobre 2014)
  • EN 1912, Structures en bois – Classes de résistance – Affectation des classes visuelles et des essences (juin 2012)
  • EN 1995-1-1, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois
    Partie 1-1 : Généralités – Règles communes et règles pour les bâtiments (novembre 2005)
  • EN 1995-1-1 / A1 & A2, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois
    Partie 1-1 : Généralités – Règles communes et règles pour les bâtiments (octobre 2008)
  • EN 1995-1-1 / NA, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois
    Partie 1-1 : Généralités – Règles communes et règles pour les bâtiments – Annexe Nationale à la NF EN 1995-1-1:2005 – Généralités – Règles communes et règles pour les bâtiments (mai 2010)
  • EN 1995-1-2, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois
    Partie 1-2 : Généralités – Calcul des structures au feu (septembre 2005)
  • EN 1995-1-2 / NA, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois
    Partie 1-2 : Généralités – Calcul des structures au feu – Annexe Nationale à la NF EN 1995-1-2 : 2005 – Généralités – Calcul des structures au feu (avril 2007)
  • EN 1995-2, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures boid
    Partie 2 : Ponts (mars 2005) 
  • EN 1995-2 / NA, Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois
    Partie 2 : Ponts – Annexe Nationale à la NF EN 1995-2: (avril 2007)
  • EN 14080, Bois de structures – Produits en bois lamellé-collé – Exigences (aout 2013) 
  • EN 14081-1 + A1, Structures en bois – Bois de structure à section rectangulaire classé pour sa résistance – Exigences générales de classement pour le bois classé selon la résistance (avril 2011)
  • EN 14081-2 + A1, Structures en bois – Bois de structure à section rectangulaire classé pour sa résistance – Classement mécanique ; exigences supplémentaires concernant les essais de type initiaux (janvier 2013)
  • EN 14081-3, Structures en bois – Bois de structure à section rectangulaire classé pour sa résistance – Classement mécanique ; exigences supplémentaires concernant le contrôle en usine (avril 2012)
  • EN 14081-4, Structures en bois – Bois de structure à section rectangulaire classé pour sa résistance – Classement par machine – Réglages pour les systèmes de contrôle par machine (juillet 2009)
  • EN 14081-1 + A1, Structures en bois – Bois de structure à section rectangulaire classé pour sa résistance – Exigences générales de classement pour le bois classé selon la résistance (avril 2016)
  • EN 14081-2 : 2018 Partie 2 : Classement mécanique par machine – Exigences supplémentaires concernant les essais de type
  • EN 14081-3 : 2012 + A1 : 2018 – Partie 3 : Classement mécanique – Exigences complémentaires relatives au contrôle de la production en usine
  • EN 14358, Structures en bois – Détermination des valeurs correspondant au fractile à 5 % d’exclusion inférieure et critères d’acceptation pour un échantillon (décembre 2016)
  • EN 15228, Bois de structure traités avec un produit de préservation contre les attaques biologiques (mai 2009)
  • EN 15416-5, Adhésifs pour structures portantes en bois de type autre que phénolique et aminoplaste – Méthodes d’essai – Partie 5 : détermination de la dureté conventionnelle sous pression (avril 2017)
  • EN 15425, Adhésifs – Adhésifs polyuréthane monocomposants pour charpentes en bois portantes
    – Classification et exigences relatives à la performance
    (mars 2017)
  • EN 16254, Adhésifs – Isocyanate polymérisé en émulsion (EPI) pour structures portantes en bois
    – Classification et exigences de performances
    (mai 2016)

Les caractéristiques certifiées sont les suivantes :

  • La classe mécanique définie par le § 5.1.4.3 de l’EN
  • L’aptitude à la classe d’emploi
  • Les conditions particulières d’utilisation
  • La classe d’aspect
  • Utilisation de bois issus de forêts gérées durablement La mention complémentaire éventuelle :
  • Mention T définie dans le § 2.3.2 du présent référentiel

Ponctuellement, le titulaire a la possibilité par le biais de la certification d’apporter la garantie de l’origine géographique de bois pour un approvisionnement particulier (bois local, bois national …). Pour un dossier donné, et sur la base d’éléments de justification, la certification Acerbois pourra afficher cet engagement d’approvisionnement et d’utilisation maîtrisé.

2.3.1. Mention T

La classe T, en complément des classes d’aptitude à l’emploi, permet d’attester que les éléments en bois lamellé collé ou en bois massif reconstitué ont fait l’objet d’une application d’un produit à vocation anti-termite au cours de la fabrication, ou qu’éventuellement, l’essence utilisée est naturellement durable vis à vis du risque « termites ».

La fourniture d’éléments en bois lamellé collé comportant la classe T, doit s’accompagner d’informations concernant les dispositions à prendre en cas de recoupe ou d’usinage des pièces ayant été traitées.

2.3.2. Les conditions particulières d’utilisation

Les produits commercialisés sous la certification ACERBOIS GLULAM ou ACERBOIS BMR doivent être fabriqués avec des bois dont l’humidité doit être en adéquation avec l’humidité d’usage du produit (sauf dans le cas où l’usage final du produit n’est pas connu du fabricant).

2.3.3. Les classes d’aspect

Ces classes sont destinées à afficher une différenciation d’aspect pour le BLC et le BMR en fonction des utilisations qui en seront faites.

Les niveaux de finition attendus sont divisés en 2 catégories :

  • Aspect non visible : correspond à ce que l’on peut attendre de composants lamellé- collé qui se trouveraient dans des zones non accessibles ou dans des espaces ouverts mais relativement éloignés de l’œil des utilisateurs (pannes se trouvant à plusieurs mètres du sol par exemple).

La qualité esthétique du bois est celle correspondant aux classes visuelles définis dans la norme NF B 52 001, les traces d’usinage sont tolérées, les désafleurs de lamelles autorisés dans la limite de 5% de la surface considérée, et les éclats en bout de poutre, poches de résine, bleu, et traces de sangle sont acceptés. Les traces d’infestations d’insectes (piqûres noires exclusivement), localisées et dans des proportions réduites peuvent également être tolérées.

  • Aspect visible : correspond à ce que l’on peut attendre de composants lamellé-collé qui se trouveraient dans un espace accessible dans le cadre de son exploitation et suffisamment proche de l’œil des utilisateurs. Les éléments sont apparents et à l’intérieur d’un bâtiment comme une habitation, un bureau, etc. Ils peuvent présenter quelques défauts d’aspects

La qualité esthétique du bois est celle correspondant aux classes visuelles définies dans la norme NF B 52 001 mais limitant le diamètre des nœuds noirs à 15 mm, en excluant les nœuds tombants.

Les traces d’usinage sont limitées et peu visibles, les désafleurs de lamelles réparés par bouchonnage, les éclats en bout de poutre limités à 20 mm, les poches de résine supprimées. Les traces de sangle ne sont pas autorisées. Les traces de bleu sont acceptées si elles sont limitées à 5 % de la surface totale du composant final.

Par ailleurs, ce niveau de qualité requiert également la nécessité d’avoir des faces rabotées ou usinées (et donc par exemple l’exclusion de trace de sciages de refente, de décrochage d’épaisseur de poutre dans le cas de recollage, de manque de matière…).

2.3.4. Les données environnementales et sanitaires

Pour chaque chantier présentant une destination identifiée, le fabricant doit être en mesure de produire une FDES. Lors de la visite semestrielle de l’organisme d’inspection, le fabricant doit prouver à l’auditeur qu’il est en mesure d’en fournir une à la demande (utilisation de la version paramétrable de la FDES). Dans le cas où le fabricant propose des produits uniquement en fourniture, et donc que la destination d’usage n’est pas identifiée, il doit produire une FDES générique.

Ce chapitre traite des seuils d’acceptation de la conformité et des spécifications techniques particulières pour la fabrication des produits sous certification.

2.4.1. Spécifications liées au produit

  • Sections transversales maximales des lamelles pour le BLC

 

Essence / Classe de service

Classe de service 1

Classe de service 2

Classe de service 3

Résineux

120 cm2

120 cm2

90 cm2

Feuillus

75 cm2

75 cm2

/

 

2.4.1.2.Reconnaissance et caractérisation des bois destinés à la fabrication des lamelles

Les essences employées doivent répondre aux exigences du § 5.5.2 de l’EN14080.

Par ailleurs, certaines essences feuillues peuvent être utilisées, elles sont les suivantes : chêne, hêtre et châtaignier. Dans ce cas précis, des prescriptions techniques supplémentaires définies dans l’annexe 1 sont à respecter, en plus de celles définies dans la présente partie.

Les bois utilisés doivent être conformes aux exigences définies dans la norme EN14081-1. Deux cas sont alors possibles :

  • Les bois sont approvisionnés avec un marquage CE associé (classement visuel ou par machine). Dans ce cas, la caractérisation mécanique est affichée et le fabricant peut les utiliser directement sans autre tri nécessaire. Dans le cas d’approvisionnement de bois pour une classe mécanique supérieure à C30, le classement par machine sera obligatoire.
  • Les bois sont approvisionnés sans caractérisation mécanique (comme le « Saw Falling » par exemple). Dans ce cas, le fabricant doit assurer lui-même le classement des bois conformément à EN14081-1. Ce classement peut être visuel ou par machine. Dans le cas d’un classement visuel, le fabricant sera limité aux classes d’aspect qui correspondent à la classe C30 (voir EN 1912).

Dans le cas particulier des bois feuillus, seuls le chêne, le châtaigner et le hêtre possèdent actuellement un référentiel de classement normatif pour la France.

– 2.4.1.2.1. Classement interne visuel

Le fabricant doit mettre en place et respecter des procédures visant à classer les bois selon leurs normes nationales de classement d’aspect (par exemple, NFB 52-001, INSTA 142, DIN 4074,…). Afin de conforter ce classement, des essais de flexion 4 points devront être réalisés régulièrement pour chacun des fournisseurs et des classes mécaniques visées. Ils viseront à vérifier si les niveaux de résistance mécanique à la flexion et le module d’élasticité local sont supérieurs à ceux exprimés dans l’EN 338. La fréquence de ses essais est définie dans le § 2.5.1.1.2 du présent référentiel. Ces essais devront être réalisés conformément à l’EN408, et les interprétations conformément à l’EN 384.

– 2.4.1.2.2. Classement interne par machine

Les machines utilisées doivent être conformes à l’EN14081-2, tant pour leurs réglages que pour leur suivi.

– 2.4.1.2.3. Reconnaissance d’origine des bois

Les bois utilisés doivent être issus de forêts gérées durablement, dans une proportion de 90% minimum. Le mode de preuve attendue doit être une certification reconnue et sous accréditation du type PEFC, FSC ou toutes autres démarches similaires. La vérification de ces preuves sera réalisée sur document justificatif (Bons de livraison, factures …). Un registre des approvisionnements faisant apparaître les proportions de bois certifiés entrant en production doit être mis en place et consultable.

2.4.1.3. Différentiel d’humidité entre lamelles d’une même poutre

Le différentiel maximal d’humidité entre 2 lamelles d’une même poutre ne peut excéder 4%.

2.4.1.4.Fissure (ou fente) sur le plat d’une lamelle

Les fissures se trouvant sur le plat d’une lamelle sont admises si elles sont de nature non dommageable.

Les fissures ne doivent donc pas dépasser les limites suivantes :

  • en profondeur : 2/3 de l’épaisseur de la lamelle
  • en longueur : au maximum 5 fois la largeur de la lamelle (dimension limitée à 800 mm)
 

2.4.1.5. Fissure (ou fente) sur le chant d’une lamelle

Les fissures se trouvant sur le chant de la lamelle sont admises si elles sont de nature non dommageable.

Les fissures ne doivent donc pas dépasser les limites suivantes :

  • en profondeur : 1/6 de la largeur de la lamelle (dimension plafonnée à 25 mm)
  • en longueur : 1/5 de la longueur de l’élément considéré (dimension limitée à 2000 mm)

Pour plus d’informations sur les fissures, se référer aux § 2.1, 2.2 et 2.3 de la note du SNBL

« Recommandations pour la réparation de bois lamellé structural présentant des fissures ou des fentes ».

2.4.1.6. Durabilité / préservation

 Généralités

Pour les usages identifiés (suite à des informations fournies en interne ou par des éléments figurant sur la commande), le fabricant devra vérifier que les éléments fabriqués possèdent une durabilité adaptée, soit naturellement, soit par un traitement lui conférant son aptitude.

Une lamelle est considérée « hors aubier » si 95% de sa section transversale est composée de duramen, et ce en tout point de la pièce.

Le tableau ci-après, reprend pour les principales essences utilisées les prescriptions et données du fascicule de documentation FD P 20-651.

Avec une durabilité conférée

Essence

(aubier compris)

Classe d’emploi

Résistance aux ILX

Résistance
aux termites

1

2

3-1

3-2

4

Epicéa traité classe 2

 

L1

   

Oui

Oui

Epicéa traité classe 3-1

  

L1

  

Oui

Oui

Pin Douglas traité classe 3-2

   

L1

 

Oui

Oui

Pin Sylvestre traité classe 3-2

   

L1

 

Oui

Oui

Pin Maritime traité classe 3-2

   

L1

 

Oui

Oui

Nota 1 : Le tableau précédent introduit vis-à-vis du risque fongique des appréciations en matière de longévité exprimées de la façon suivante :
N : Longévité incertaine et dans tous les cas inférieure à 10 ans L1 : Longévité comprise entre 10 et 50 ans
L2 : Longévité comprise entre 50 et 100 ans L3 : Longévité supérieure à 100 ans

Nota 2 : Le champ d‘application du présent référentiel exclut le traitement par autoclave de produits collés pour obtenir une aptitude à la classe d’emploi 3-2.
Nota 3 : Il est important de rappeler qu’une lamelle traitée pour une aptitude en classe d’emploi 4 qui est rabotée pour être collée se retrouve avec du duramen mis à nu. Si une protection est requise pour le risque termite, les zones découvertes du duramen devront donc être à nouveau traitées.
Nota 4 : Les produits de traitement utilisés pour conférer une aptitude à l’usage doivent être conformes aux spécifications et exigences de la norme EN599. Les spécifications relatives aux classes d’emploi visées devront respecter les exigences de la norme NFB 50-105-3.

Le Règlement Biocides N°528/2012 constitue le prérequis réglementaire à respecter pour les produits de traitement. Le titulaire devra être en mesure de prouver que les produits qu’il utilise sont conformes à ce règlement. Les produits sous certification CTB-P+ respectent cette règlementation.

– 2.4.1.6.2. Cas des lasures avec protection « phase chantier »

Le fabricant peut mettre en œuvre des lasures ayant également une propriété de protection temporaire, communément appelée « phase chantier ». Afin de répondre à cette exigence particulière, le produit devra être conforme aux spécifications et exigences des normes EN 927-1 et NF EN 927-2.

Les fonctions apportées doivent être :

  • Hydrofuge : permet d’évaluer la perméabilité à l’eau de la lasure, par la mesure de l’absorption du
  • Protection contre les agressions climatiques : permet d’évaluer le comportement de la finition sur une période de courte durée, correspondant à la phase de chantier et qui ne peut excéder une durée de 3
  • Biocides : insecticide pour répondre à un emploi de charpente intérieure en résineux (traitement préventif), et anti-bleu pour la phase de
  • Acceptabilité santé/environnement : le produit doit avoir reçu un avis favorable de la Commission d’évaluation Tox / Ecotox de la Marque CTB-P+.
 

2.4.1.7. Cas particulier du pin Douglas en classe de service 3.

Sur la base de l’étude technique et scientifique FCBA CIAT N°2017.322, la marque Acerbois Glulam permet de certifier du bois lamellé collé fabriqué à base de lamelles en douglas d’une épaisseur comprise entre 35 et 40 mm, destiné à une utilisation en classe de service 3, et ce sans limite de section transversale, de géométrie ou de longueur. Les spécifications techniques exprimées dans l’EN14080 demeurent applicables.

2.4.2. Spécifications liées à la fabrication

Aux exigences définies dans l’annexe I de l’EN 14080, viennent en complément les exigences exprimées dans les § 2.4.2.1 à 4.

2.4.2.1. Alignement des aboutages

Afin de limiter tout risque de rupture en « escalier », il est recommandé de décaler les aboutages, d’une lamelle sur l’autre, d’au minimum une distance (d) au moins égale à 5 fois l’épaisseur (e) de la lamelle.

2.4.2.2. Collage des lamelles

Avant l’encollage, les lamelles doivent être rabotées ou subir un usinage équivalent. Le rabotage doit être effectué dans les 24 heures précédant l’encollage, sauf s’il est certain qu’avec l’essence et dans l’environnement de stockage utilisé, aucune altération de surface inacceptable ne se produira. Dans le cas d’essences difficiles à coller ou lorsque les lamelles ont subi un traitement de préservation, le rabotage doit être effectué au plus 6 heures avant l’encollage. Le pin, le mélèze, le douglas, par exemple, comptent au nombre de ces essences.

2.4.2.3. Serrage

L’entraxe maximal des presses qui dépend de la pression de collage ainsi que de l’épaisseur des poutres à serrer ne devra jamais dépasser 33 cm à l’intrados dans les parties droites et 25 cm dans les courbes.

Lors du serrage, il convient de vérifier visuellement qu’entre deux lamelles, il se forme des gouttelettes et un cordon d’adhésif uniforme.

Une fois le serrage terminé, l’entreprise devra s’assurer que l’épaisseur effective des joints de collage est bien conforme aux exigences de la norme de référence ainsi qu’à celles de la fiche technique de l’adhésif.

Dans le cas d’un collage par haute fréquence, le fabricant devra vérifier au moins une fois par pressée (on entend par pressée un groupe de poutres serrées simultanément) la température atteinte à l’intérieur d’un joint, celle-ci devant respecter les préconisations du fournisseur d’adhésif. Par ailleurs, le collage et le serrage des essences feuillues (chêne, hêtre et châtaignier) doivent respecter les prescriptions techniques supplémentaires définies dans l’annexe 1.

2.4.2.4. Maîtrise des temps de post polymérisation

Une fois le serrage terminé, et en l’absence données précises de la part du fournisseur d’adhésif, il convient de respecter les règles suivantes : il ne faut ni exercer un effort sur les pièces, ni les exposer à des températures inférieures à 15°C, pendant au moins 72 heures pour des collages à base d’adhésifs aminoplastes et polyuréthane, et 24 heures pour des collages à base d’adhésifs phénoliques. Pour ce faire, l’entreprise devra disposer d’une zone de post-stabilisation.

Afin d’assurer la maîtrise de la qualité des produits sous certification, le titulaire doit mettre en place un système qualité qui permet de garantir que tous les produits sous certification ACERBOIS GLULAM ou ACERBOIS BMR mis sur le marché sont conformes en tout point aux exigences de la norme EN 14080 et du présent référentiel.

En outre, le titulaire doit également mettre en place un registre qui permet d’afficher rapidement :

 

  • les volumes de bois massif approvisionnés, en distinguant les bois classés en interne et/ou en externe et les essences, en y associant les éventuels prélèvements réalisés
  • les volumes (ou linéaire) de lamelles aboutées, en identifiant les journées et postes de production, ainsi que les prélèvements réalisés
  • les volumes de poutres collées, en distinguant les différentes lignes de pressage (voir également § 3.3)
 

2.5.1. Les contrôles internes

  • Contrôles des approvisionnements

 

– 2.5.1.1.1. Les adhésifs

A chaque approvisionnement d’adhésif, le fabricant doit s’assurer de la conformité du produit vis à vis des exigences du § 5.3.3 de l’EN 14080 mais aussi des conditions d’emploi visées.

Les informations relatives aux produits (numéro de lot, date de livraison, date de péremption,…) doivent faire l’objet d’un contrôle et d’un enregistrement sur un document adapté.

 

– 2.5.1.1.2. Les bois massifs

A chaque approvisionnement de bois massif classé par le fournisseur, le fabricant doit vérifier que les produits livrés correspondent bien aux spécifications de la commande passée.

Les approvisionnements de bois non classé par le fournisseur doivent également faire l’objet de cette vérification.

Les informations relatives aux produits (numéro de lot, date de livraison, classe mécanique, …) doivent faire l’objet d’un contrôle et d’un enregistrement sur un document adapté.

 

Conformément au § 2.4.1.2.1, le classement visuel interne doit faire l’objet de vérification par essais de flexion. Chaque échantillonnage devra comporter 40 éprouvettes prélevées dans un même lot

 

d’approvisionnement. La fréquence doit être au minimum d’une fois par année, par fournisseur, par essence et par source d’approvisionnement (scierie par exemple). Ces conditions sont cumulatives.

 

– 2.5.1.1.3. Les produits de préservation et de finition

A chaque approvisionnement de produit de préservation ou de finition le fabricant doit s’assurer de la conformité du produit vis à vis des exigences du § 2.4.1.6 du présent référentiel mais aussi des conditions d’emploi visées.

Les informations relatives aux produits (numéro de lot, date de livraison, date de péremption, …) doivent faire l’objet d’un contrôle et d’un enregistrement sur un document adapté.

 

 

2.5.1.2. Contrôles de la production

Les contrôles de la production ainsi que les fréquences associées sont définis dans le § 6.3.2.5 de l’EN 14080.

Les données relatives à ces contrôles doivent faire l’objet d’un enregistrement sur un document adapté.

 

– 2.5.1.2.1. Exigences supplémentaires liées aux adhésifs

Le fabricant doit s’assurer régulièrement que les dosages réalisés, tant en grammage qu’en pondération, sont cohérents par rapport aux données de leur système d’encollage et conformes vis-à-vis des prescriptions du fournisseur d’adhésif. La périodicité doit au minimum être d’une fois par semaine.

Le fabricant devra également s’assurer que l’épaisseur des joints est conforme aux prescriptions du fournisseur d’adhésif, et de toute façon aux exigences du § I.5.8 de l’annexe I de l’EN 14080. Les données relatives à ces contrôles doivent être l’objet d’un enregistrement sur un document adapté.

 

– 2.5.1.2.2. Exigences supplémentaires liées aux essais de flexion d’aboutage

Conformément aux exigences définies dans le § 6.3.2.6 et l’annexe E de l’EN 14080, le fabricant doit réaliser des prélèvements de lamelles aboutées afin de les soumettre à des essais de flexion 4 points. Les valeurs obtenues doivent être interprétées selon les exigences du § E.3.2 de l’EN 14080. Dans le cas de la méthode de validation sur 100 valeurs, elle ne pourra être utilisée que si les 100 valeurs sont issues d’une période de production inférieure à 6 mois.

 

Les fabricants pratiquant la refente de poutres BLC, et qualifiant le produit ainsi obtenu selon la méthode a) du § 5.1.7 de l’EN 14080, devront également réaliser des essais de flexion sur des lamelles aboutées refendues, en respectant les exigences exprimées ci-dessus.

 

– 2.5.1.2.3. Exigences supplémentaires liées aux essais de vérification de la qualité des plans de collage

Conformément aux exigences définies dans le § 6.3.2.6 et l’annexe C ou D de l’EN 14080, le fabricant doit réaliser des prélèvements de poutres afin de les soumettre à des essais destinés à vérifier la qualité des plans de collage. Si de façon répétée les valeurs obtenues sont non conformes aux exigences définies dans les chapitres des annexes relatives de l’EN 14080, le fabricant devra passer dans un mode de contrôle renforcé en prélevant des éprouvettes supplémentaires. La périodicité sera au minimum de 1 éprouvette pour 10 m3 fabriqués.

 

– 2.5.1.2.4. Exigences supplémentaires liées à la vérification de la qualité de la mis en œuvre du traitement

Afin de s’assurer que le traitement réalisé est bien réalisé efficacement, le titulaire devra vérifier par des essais d’efficacité la conformité de la mise en œuvre de son produit, et ce pour chaque mode pratiqué. Il n’est pas nécessaire de décliner ces essais pour chaque essence de bois.

Ces essais doivent être réalisés soit par un laboratoire habilité. Dans le cadre de la marque, nous considérons que le laboratoire interne d’un fournisseur de produit, suivi par ailleurs dans le cadre d’une surveillance externe (comme CTB-P+ par exemple), répond à cette exigence.

 

2.5.1.3. Contrôles des produits finis

Outre les contrôles relatifs aux dimensions et au marquage du produit prévus dans les exigences de l’EN 14080, des contrôles sur les produits finis doivent être menés de manière à s’assurer que les produits sont en adéquation avec les conditions d’emploi visées, mais également avec les classes d’aspect déclarées, par ailleurs définies au § 2.3.4 du présent référentiel.

Les données relatives à ces contrôles doivent faire l’objet d’un enregistrement sur un document adapté.

 

 

2.5.2.La maîtrise des équipements de production et de contrôle

  • Identification des moyens

Le fabricant doit définir et exprimer dans son système qualité l’ensemble des moyens de contrôle nécessaires pour satisfaire les contrôles prévus dans le § 2.5 du présent référentiel (y compris ceux prévus dans l’EN 14080).

 

2.5.2.2. Fréquence des vérifications

Le fabricant doit définir et exprimer dans son système qualité les fréquences de vérification des différents moyens de production et de contrôle. La périodicité doit être en adéquation avec les données du fabricant de la machine ou de l’équipement.

Sauf cas exceptionnel, les vérifications doivent être réalisées au moins une fois tous les 12 mois.

 

2.5.2.3. Recevabilité des vérifications

Les vérifications menées devront l’être conformément aux règles en vigueur. Celles concernant les contrôles de pression, de température et d’hygrométrie doivent prouvées leur raccordement à un étalon COFRAC ou équivalent.

 

 

2.5.3. La maîtrise des enregistrements

Tous les documents relatifs aux contrôles de la qualité doivent être archivés et consultables pour une durée d’au moins 10 ans.

 

 

2.5.4. Le traitement des réclamations internes et externes

Le fabricant doit mettre en place un système permettant de traiter les non-conformités, ainsi que les réclamations internes comme externes pour les produits sous certification.

Lors des visites d’inspection, le fabricant doit donner un libre accès à ce document. Voir également les § 6.3.2.7 et § 6.3.2.8 de l’EN 14080.

3.1.Conditions d’attribution du droit d’usage

Le droit d’usage de la marque ACERBOIS-GLULAM ou ACERBOIS BMR est attribué pour le produit bois lamellé collé ou bois massif reconstitué à usage structural, fabriqué conformément aux caractéristiques et spécifications techniques définies dans la partie2 du présent référentiel particulier, et dans un site de production donné.

3.1.1.Conditions à remplir par le fabricant demandeur

Le fabricant qui demande le droit d’usage de la marque doit :

-S’engager à respecter les exigences du présent Référentiel de Marque et du Référentiel Général ACERBOIS

-Fabriquer les éléments de bois lamellé collé en France ou dans un des pays de l’UE

-Disposer des moyens de contrôle définis dans la partie 2du présent référentiel et avoir mis en place un système qualité

3.1.2.Conditions à remplir par les produits

Les produits doivent être conformes aux « spécifications techniques » définies dans la partie 2du présent référentiel.

3.2.Demande du droit d’usage

3.2.1.Demandes relatives à des productions continues (ou régulières)

Le fabricant demandeur de droit d’usage de la marque ACERBOIS-GLULAM ou ACERBOIS BMR doit répondre comme précisé dans le Référentiel Général ACERBOIS, à l’aide de l’annexe 2 (dossier de candidature) du présent référentiel de marque, qui précise notamment:-L’adresse du ou des sites de fabrication -Les dénominations commerciales -Les conditions de fabricationChaqueproduit pour chaque site de fabrication ou pour chaque processde fabrication doit faire l’objet d’une demande distincte. En outre, il devra s’engager à respecterses obligations d’assurancescivile et décennale.

3.2.2.Demandes relatives à des productions discontinues

La demande doit être accompagnée des conditions particulières de production, et des propositions du fabricant en matière de contrôles internes, afin de garantir un niveau de qualité équivalent à celui obtenu pour une production continue tout en respectant les exigences du présent référentiel particulier de la marque.

3.2.3.Validation

Lorsque le dossier est complet, la demande est validée par le Président de l’association. Le secrétariat missionne l’organisme d’inspection pour l’évaluation. 

3.3.Règles relatives à la demande de droit d’usage

L’instruction de la demande initiale du droit d’usage a pour objectif :

-De déterminer si les conditions préalables, en matière de moyens humains, matériels et organisationnels, destinées à assurer le bon déroulement de la production avec des contrôles correspondants adaptés, sont suffisantes, efficaces et pérennes 

-De s’assurer que ces dispositions sont conformes aux exigencesdu Référentiel Général ACERBOIS et à celles du présent référentiel de la marque dans sa partie 2

L’inspecteur technique prend contact avec le fabricant pour convenir de la date, des horaires et des conditions de réalisation de l’audit. ACERBOIS procède alors à une visite d’inspection initiale qui comprend :

-L’évaluation de l’organisation mise en place, ainsi que des responsabilités concernant la production 

-L’évaluation de l’engagement du fabricant demandeur, concernant en particuliers les moyens mis à la disposition de la production:

oles moyens de production et de contrôle, y compris les moyens de mesures et d’essais

oles procédures de fonctionnement, en particulier de traitement des non-conformités, disponibles aux emplacements requis et à la disposition des personnes adéquates et formées à leur utilisation

oles modes opératoires de fabrication et de contrôle, disponibles sur le site de production, aux emplacements requis et à la disposition des personnes adéquates et formées à leur utilisation

oles modes opératoires de maîtrise des appareils de mesures et d’essais

oles enregistrements des contrôles internes de fabrication, et des appareils de mesures et d’essais

-La vérification de l’application des dispositions mises en place :

odes éléments entrant dans la fabrication des produits mis sur le marché, la qualité des bois mis en œuvre, ainsi que leur humidité et leur éventuel traitement, des colles et tous produits de préservation

odes conditions de fabrication

odes contrôles internes réalisés par le fabricant (bois, aboutages, collages.)

ode la gestion des appareils de mesures et d’essaisode la gestion des enregistrements (traçabilité)ode l’identification et du traitement des non-conformités

ode la mise en place de mesures correctives lorsque cela s’impose, suite à des non-conformités

-Le prélèvement d’échantillons nécessaires aux essais initiaux de flexion d’aboutage et de qualité des plans de collage, afin de les faire transmettre au laboratoire désigné dans le présent référentiel. Les modalités de prélèvement sont exprimées dans le § 6.2.2 de l’EN14080.

Conformément à cette norme, des essais de délamination sont systématiquementréalisés quelle que soit la classe d’emploiinitiale maximale revendiquée. Lors de la visite d’instruction undouble prélèvement sera réalisé par l’organisme et l’entreprise sur un même lot de bois massif, de bois aboutés et de lamellécollés. L’entreprise fournira à l’organisme les résultats de ses essais en premier.

-Les échantillons, identifiés par l’auditeur le jour de la visite, doivent être envoyés au laboratoire d’essai désigné dans les 15 jours qui suivent la date de l’inspection.En fin d’inspection, une réunion de synthèse avec le fabricant (responsables de la production et qualité) permet à l’inspecteur technique, à la fin de la visite initiale de restituer les écarts identifiés tout au long de la visite. Suite à sa visite, l’inspecteur technique établi et transmet au fabricant et au secrétariat de l’association un rapport d’évaluation initiale pour la demande de droit d’usage de la marque.Dans le cas particulier d’une extension, l’audit d’évaluation de la conformité peut être mené à distance sur la base d’une analyse documentaire (preuves de la conformité des composants, données de production, CPU). 

L’audit de surveillance prévu au § 4.2 vérifiera la constance des éléments communiqués.

Suite à la réception de ce rapport, le fabricant a un délai de 10 jours pour formuler d’éventuelles observations à l’organisme d’inspection. Suite à la réception des actions correctives transmises par le fabricant et des résultats des essais contradictoires, transmis par le laboratoire d’essais, l’inspecteur technique établit un rapport de synthèse, pour les dossiers précisés dans le règlement Général ACERBOIS, qui figurera au dossier d’instruction pour être présenté de façon anonyme au comité particulier de la marque pour avis.Les rapports résultant des visites et des essais, mentionnés ci-dessus, sont présentés sous une forme anonyme au comité particulier de marque par le secrétariat de l’association, assisté des inspecteurs techniques, afin qu’il formule son avis.

L’avisémis par le comité particulier de marque est transmis au Président d’ACERBOIS, qui prend sa décision.

3.4.Délivrance du droit d’usage de la marque

Le droit d’usage de la marque ACERBOIS-GLULAM ou ACERBOIS BMR est accordé par l’association ACERBOIS, à un fabricant identifié, pour un ou plusieurs sites de production localisés, et à une gamme de produits dont les caractéristiques et mentions complémentaires sont mentionnées sur le certificat.

3.5.Cas particulier de la garantie de l’origine géographique des bois pour un dossier spécifique

Quand cette démarche est demandée par un titulaire, la demande devra être adressée au secrétariat. Cette demande devra être accompagnée des éléments suivants:

-Totalité des factures et certificats des bois approvisionnés

-Listing de l’ensemble des composants bois concernés par la certification et livrés pour le chantier

-Tout élément nécessaire lié aux données de production et qui permet de garantir que les bois utilisés sont bien ceux approvisionnés.

Chaque demande fera l’objet d’une proposition commerciale sur la base tarifaire définie dans les tarifs Acerbois. Le délai d’analyse sera défini dans la proposition commerciale.

 

4.1.Maintien du droit d’usage de la marque

Pour le maintien du droit d’usage de la marque, le fabricant titulaire de la marque doit s’assurer de la conformité de sa production par un contrôle continu, dont les résultats enregistrés satisfont aux exigences de la partie 2 du présent référentiel.

4.2.Visite d’inspection pour le maintien du droit d’usage de la marque

L’objectif des visites d’inspection est de s’assurer du maintien de la conformité du système mis en œuvre par le fabricant titulaire, aux exigences du Référentiel Général ACERBOIS et de celles du présent référentiel particulier de la marque. Sauf demande particulière de l’association ou, à la demande du comité particulier de marque, au cas où ce dernier aurait des craintes quant à la capacité du titulaire à fabriquer un produit conforme aux exigences des spécifications techniques, les visites de maintien du droit d’usage sont au nombre de deux par an. Dans ce cas, une visite inopinée peut être réalisée par l’un des organismes d’inspection sur le site de production concerné. L’inspection technique portera sur tous les points définis dans le présent référentiel. Dans un souci d’équilibre et d’impartialité pour les actions de surveillance, une permutation des inspecteurs techniques, décidée par le secrétariat de l’association après avis des organismes d’inspection, est effectuée sur une année pour réaliser les 2 visites d’inspection chez quelques fabricants titulaires du droit d’usage de la marque. Chaque visite d’inspection pour le maintien du droit d’usage comprend:

  • L’évolution des moyens de production et de contrôle dont dispose le fabricant titulaire
  • L’efficacité des actions correctives mises en place suite aux écarts identifiés lors de la précédente visite d’inspection
  • L’efficacité du fonctionnement du contrôle interne et du résultat des essais
  • La vérification des produits mis en œuvre par le titulaire pour la fabrication des produits mis sur le marché (bois, adhésif, traitements de préservation…)
  • Le contrôle d’un certain nombre de produits fabriqués et mis sur le marchépar le titulaire
  • L’entretien et la vérification des moyens de contrôles et d’essais
  • La vérification des enregistrements prévus par les dispositions du système qualité du titulaire (traçabilité)
  • La vérification du marquage
  • La vérification de l’efficacité de la traçabilité des informations
  • Le prélèvement des échantillons nécessaires aux essais de vérification
  • La vérification de l’approvisionnement à 90% de bois provenant de forêts gérées durablement

La visite d’inspection se déroule suivant un déroulement comparable à la visite initiale.

Le fabricant a un délai fixé pour proposer les actions correctives nécessaires à la levée de chaque écart. Après avoir apporté sa réponse sur chacune des fiches d’écart, il les transmet à l’inspecteur technique qui mentionnera son appréciation sur l’action corrective.

L’application des mesures ainsi prises et leur efficacité seront constatées lors de la visite suivante.

Suite à sa visite, l’inspecteur technique établit et transmet au fabricant et au secrétariat de l’association les fiches d’écarts mentionnant les actions correctives du fabricant et le rapport de visite pour le maintien du droit d’usage de la marque.Suite à la réception de ce rapport, le fabricant a un délai de 10 jours pour formuler d’éventuelles observations à l’organisme d’inspection. Après chacune de leur visite d’inspection, les organismes d’inspection informent le secrétariat de l’association de toute anomalie constatée qui ferait douter de la conformité du produit fabriqué par le titulaire du droit d’usage de la marque.

Suite à la réception des actions correctives transmises par le fabricant et des résultats des essais contradictoires, transmis par le laboratoire d’essais, l’inspecteur technique établit un rapport de synthèse, pour les dossiers précisés dans le règlement Général ACERBOIS, qui figurera au dossier d’instruction pour être présenté de façon anonyme au comité particulier de la marque pour avis.

Dans le cadre d’une surveillance, en dehors d’un cadre d’accroissement de contrôle ou d’une levée de suspension, et à titre exceptionnel pour des raisons de disponibilité de production, le prélèvement des éprouvettes destinés aux essais de suivi pourra être réalisé par le titulaire. L’organisme chargé de la surveillance donnera les instructions au titulaire, qui devra apporter les éléments nécessaires pour garantir la fiabilité du prélèvement.

4.3.Essais de vérification pour le maintien du droit d’usage de la marque

Dans le cadre des visites d’inspection réalisées chez le fabricant titulaire, l’organisme d’inspection est amené à prélever deux fois par an des échantillons destinés à vérifier la qualité des produits mis sur le marché sous certification (fourniture simple ou fourniture et pose).L’organisme d’inspectionpréviendra le titulaire de la quantité et des spécifications attendues pour satisfaire à ses prélèvements. Ces essais peuvent être pratiqués sur la totalité du périmètre sous certification, mais le seront dans la mesure du possible sur les produits ayant lesperformances les plus importantes.

Les échantillons doivent être identifiés par l’auditeur le jour de la visite (sauf cas exceptionnels voir § 4.2) et doivent être envoyés au laboratoire d’essai désigné dans les 15 jours qui suivent la date de l’inspection.

4.3.1.Vérification de la caractérisation des bois massifs classés visuellement

Une fois par an, et si le titulaire est concerné par ce cas de figure (voir § 2.4.1.2.1), des prélèvementsde lamelles de bois massifsont effectués afin de réaliser des essais visant à déterminer et vérifier la conformité de la résistance mécanique à la flexion et du module d’élasticité local.

Dans la mesure du possible, ces prélèvements sont effectués en doublon de ceux nécessaires au titulaire dans le cadre de son contrôle interne.

L’échantillonnage doit être issu d’un même lot, et sur une population d’au moins 20 éprouvettes. Les essais sont menés conformément aux spécifications exprimées dans l’EN 408, à l’exception du conditionnement des éprouvettes en H%. L’humidité des bois sera mesurée et consignée sur le rapport. L’humidité des bois devra être de 12% (+/-3%). La masse volumique sera mesurée sur l’éprouvette entière.

L’interprétation doit êtremenée selon les exigences de l’EN 14358.

4.3.2.Vérification des performances des aboutages

A chaque visite d’inspection, des prélèvements de lamelles de bois aboutés sont effectués afin de réaliser des essais visant à déterminer et vérifier la conformité de la résistance mécanique à la flexion. Dans la mesure du possible, ces prélèvements sont effectués en doublon de ceux nécessaires au titulaire dans le cadre de son contrôle interne.

L’échantillonnage peutêtre issu de différentes productions, mais le sera systématiquement sur une même essence, et sur une population de17 éprouvettespar ligne d’aboutage. Chaque ligne de production doit faire l’objet d’une vérification de ce type.

Les essais sont menés conformément aux exigences au § E.2.2 de l’annexe E de l’EN 14080.

L’interprétation doit êtremenée selon les exigences du § E.3.2 de l’annexe E de l’EN 14080. La masse volumique sera mesurée sur l’éprouvette entière. Pour des raisons pratiques, 17 éprouvettes devront être prélevées. L’analyse étant menée sur 15 valeurs, il conviendra d’éliminer les valeurs obtenues sur une rupture bois, dans l’ordre croissant d’identificationdes éprouvettes, ou à défaut, ne pas retenir les valeurs obtenues lors de l’essai au-delà de la quinzième éprouvette.

4.3.3.Vérification de la qualité des plans de collage

A chaque visite d’inspection, des prélèvements de poutre sont effectués afin de réaliser des essais visant à déterminer la qualité des plans de collage. Dans la mesure du possible, ces prélèvements sont effectués en doublon de ceux nécessaires au titulaire dans le cadre de son contrôle interne. Si le titulaire fabrique du lamellé collé répondant au § 2.4.1.7, au moins deux éprouvettes devront être prélevées sur l’année pource produit en particulier.

L’échantillonnage doit être issu de différentes productions, sur au moins 4 éprouvettes, mais chaque ligne de serrage devra en comporter au moins 2. On entend par ligne de serrage un système de pressage particulier. Si un titulaire possède une ligne de serrage comportant un serrage droit et un serrage courbe, 2 lignes de serrage sont à considérer. Une ligne de collage par haute fréquence est à considérer comme une ligne de serrage à part entière. En tout état de cause, les prélèvements devront être représentatifs de la production.Les essais seront menés conformément aux exigences du § C.4.4 de l’annexe C de l’EN 14080. L’interprétation sera menée selon les exigences du § C.5 de l’annexe Cainsi que celles du § 5.5.5.2.2 de l’EN 14080.

Nota : Si le titulaire réalise ses essais par cisaillement des plans de collage, un des deux essais annuels peut être mené conformément aux exigences de l’annexe D de l’EN 14080. Dans ce cas, l’interprétation sera menée selon les exigences du § D.6 de l’annexe D ainsi que celles du § 5.5.5.2.3 de l’EN 14080.

5.1.Le marquage des produits

5.1.1.Généralités

Les marques ACERBOIS-GLULAM ou ACERBOIS BMR sont apposées sur chaque produit certifié ou lot de produits certifiés et eux seuls. Outre les éléments du Référentiel Général ACERBOIS, le marquage doit comprendre et de manière lisible a minima les informations suivantes :

  • Le logo d’ACERBOIS-GLULAM ou ACERBOIS BMR avec ses couleurs de référence (sachant que la couleur noire est admise) et tel que défini précédemment ;
  • La classe de résistance de la pièce (GLxx ou Cxxavec les indices de spécifications)
  • La classe d’emploi de destination de la pièce (1, 2, 3)
  • La mention éventuelle de la classe T

Une référence spécifique du producteur de la pièce et permettant d’assurer la traçabilité dans son système qualité doit également être indiquée. Il est admis que la référence spécifique de traçabilité puisse être indiquée indépendamment des autres spécifications.

5.1.2.Exceptions

Exceptionnellement, l’utilisation finale peut exiger l’absence de marquage pour des raisons esthétiques. Dans ce cas, lorsque le client exige expressément que le bois soit exempt de marquage, chaque livraison doit être expédiée avec un document mentionnant au moins les informations indiquées ci-dessus dans le chapitre 5.1.1. Dans le cas d’éléments fabriqués pour un chantier identifié, et sous réserve que l’ensemble des éléments proviennent du même producteur ayant le droit d’usage de la marque, il est admis les dispositions réduites de marquage suivantes : 

  • 4 au minimum pour 2000 m² de surface construite et au-delà 
  • 1 pour 1000 m² de surface construite

Les pièces écrites afférentes à la fourniture des éléments pour le chantier, doivent indiquer clairement les informations requises précédemment (logo, classes, n° de traçabilité, n° de certificat…).